De ce fait, les facteurs-clés de
succès sont les domaines d’activités qui bénéficier de l’attention constante et
approfondie de la direction
Il faut constamment mesurer la
performance réalisée dans chaque domaine et pouvoir disposer immédiatement de
ce type d’information.
L’approche centrée sur les
facteurs- clés de succès paraît souhaitable dans la mesure où l’on veut
traduire les objectifs de l’entreprise dans un tableau de bord.
Il ne faut pas toutefois
négliger les difficultés concrètes qui apparaissent chaque fois que l’on
souhaite définir et quantifier les facteurs- clés de succès pour une
entreprise. Ces problèmes seront abordés plus en détail ultérieurement mais il
est bon de noter que cette approche peut également servir de point de départ à
la conception d’un système d’alerte précoce.
Il faut, en effet, insister sur
le fait qu’il ne suffit pas de quantifier des objectifs et de détecter des
écarts.
Il faut surtout les détecter à
temps pour « alerter » les systèmes de régulation adéquats.
Le rôle du contrôle de gestion
est à cet égard fondamental car il est vraisemblable que, dans les conditions
d’exploitation actuelles, les paramètres critiques puissent changer assez
rapidement de nature. Un problème de rentabilité à moyen terme peut se
transformer en difficultés de trésorerie à court terme. Le délai de réaction et
le type de régulation sont totalement différents dans les deux cas.
3.3 LES APPORTS
DE LA THEORIE DES DECISIONS AU CONTROLE GESTION
3.31 Définition
La décision peut être comme un
choix délibéré parmi plusieurs possibilités, dans le but de résoudre un
problème.
a)
Les
théories de la décision
Trois théories ont étudie la
décision en y apportant successivement une dimension supplémentaire.
·
Théorie
classique la théorie de l’acteur rationnel. La décision est linéaire, unique et
optimale.
·
Théorie
du processus politique : la rationalité est limitée et la décision est
incertaine. Les acteurs tentent d’influencer la décision.
·
Théorie
du processus psychologique : dans le contexte contemporain la décision ne
peut être que contingente. La décision « satisfaisante » à
un moment donné dans un contexte précis a remplacé la décision optimale, unique
et standard, quel que soit le cadre d’action.
b)
La
nature de la décision
·
La
décision actuelle est prise dans un environnement partielle connu, aux
mutations rapides et imprévisibles ; décider l’acquisition d’une nouvelle
machine de production suppose un choix dans un environnement technologique très
fluctuant et rapidement obsolète.
·
La
décision est toujours multirationnelle : les critères de décision pour
acheter la nouvelle machine vont différer selon le décideur car l’optique du
comptable n’est pas celle de l’ingénieur ni celle du financier.
·
La
décision est plurifinalisée : la nouvelle machine doit être techniquement
performante, économiquement rentable, financièrement compatible avec les
ressources.
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