mercredi 9 janvier 2013

LIEN AVEC LES DISCIPLINES PLUS GENERALES PARTIE 2


 3-1-2 Deux ensembles complémentaires de formalisation
Dans une approche plus micro-économique, plusieurs chercheurs ont apporté des éclairages différents sur les enjeux et le fonctionnement des entreprises, constituant la théorie de la firme.
Ainsi, aujourd’hui il est possible d’associer ces deux corpus théoriques (théorie des organisations et théorie de la firme) qui s’enrichissent mutuellement pour aboutir à une meilleure compréhension de l’organisation, induisant une plus grande maîtrise de son pilotage et des outils dont elle a besoin.


3-1-3 Le contrôle de gestion et l’approche rationnelle de l’organisation

       Les premières formalisations de l’organisation

Dans le contexte des débuts de la société industrielle, la productivité constitue l’objectif prioritaire. Il faut produire en grande quantité des produits standards pour répondre à la demande et réduire les coûts unitaires. D’où :
           -L’organisation scientifique du travail, Bedeaux
           -Décomposition des mouvements et mesure des temps d’opération pour diviser les tâches et augmenter les rendements.
           -Analyse de la bureaucratie comme l’établissement de normes et de règles imposées à des exécutants.
           -Délimitation des fonctions essentielles pour gouverner une entreprise dont la fonction de contrôle.
Toutes les démarches et analyses cherchent une plus grande rationalité dans la production, dans la structure, dans la direction.


Les concepts sur lesquels repose ce cadre d’analyse sont essentiellement :
       -Les économies d’échelle : fabrication par lot de grande taille pour augmenter la productivité et réduire les coûts unitaires en répartissant les frais fixes sur des quantités importantes ;
       -La standardisation : homogénéité des produits sans différenciation ;
       -La division du travail, spécialisation : décomposition et segmentation des tâches ;
       -L’exécution/contrôle : mesure de l’activité et du rendement des postes, comparaison aux normes établies.
Le contrôle est un des fondements de cette vision de l’organisation. Principalement quantitatif, il est nécessaire à tous les niveaux de l’entreprise.
Le contrôle de gestion qui apparaît vers les années 1930 est un outil de gestion élaboré pour s’intégrer dans cette problématique.
Il s’insère tout à fait dans les principaux concepts cités :
-         La séparation des coûts directs et indirects souvent fixes, le calcul des coûts unitaires ;
-         Le découpage de l’activité, la décomposition du coût de production selon les étapes techniques ;
-         Le calcul et l’analyse des écarts permettent de contrôler l’exécution des tâches.
Le contrôle de gestion permet de mesurer quantitativement des actions pour les comparer aux normes préétablies et les corriger si besoin est.
Il a souvent été utilisé comme moyen de contrôle, voire de sanction pour les salariés de l’entreprise.
Le contrôle de gestion dans l’approche classique est une mesure quantitative des écarts entre réalisations et prévisions pour sanctionner les exécutants.

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