mardi 11 décembre 2012

2.2. L’INTERDEPENDANCE DU CONTROLE DE GESTION ET DES POLES DE LA GESTION PARTIE 8

Le débat curatif/préventif
Le curatif est souvent jugé – à tort – plus économique que le préventif, puisqu’il conduit à remplacer les éléments usagés plus tard, uniquement lorsque c’est nécessaire.



l'interdépendance est utile en contrôle de gestion
Ce raisonnement oublie que le coût de l’immobilisation des équipements n’est pas nul, il peut même être très élevé le coût horaire de l’immobilisation d’un équipement qui serait le goulot d’étranglement d’une usine qui équivaut à la valeur de la production annuelle de toute l’usine, divisée par le nombre d’heures productives de cet équipement. Les suppléments de coût du préventif sont en fait très largement compensés par l’augmentation de la capacité de production, par la réduction des délais et par l’accroissement de la durée de vie des équipements.


Le débat préventif/prédictif
Il ne faut pas croire que le prédictif remplacera totalement le préventif. Les deux approches doivent être complémentaires. Dans de nombreux cas, en effet, la préventive systématique reste plus économique que les auscultations périodiques qui peuvent s’avérer très délicates.




La maintenance totale
Les préalables :
-         Un cahier de suivi permanent par équipement,
-         Nettoyage de chaque machine par son opérateur
Le principe : L’élimination progressive des pannes et incidents par :
-         L’indentification des cas les plus fréquents (Pareto),
-         Des actions appropriées :

·        Amélioration des machines,
·        Amélioration des conditions d’utilisation,
·        Formation des opérateurs,
·        Entretien de conduite assuré par les opérateurs,
·        Maintenance préventive
·        A plus long terme : maintenance à la conception (fiabilité, maintenabilité)

 Résumé de l’évolution des demandes des fonctions au contrôle de gestion en trois étapes.
1. Suivi opérationnel quantitatif de la production  puis de toutes les fonctions mise sous tension des fonctions.
2. Elargissement du contrôle pour chaque fonction :
- Pour la qualité
- Pour la flexibilité et la réactivité
- Pour l’externalisation
3. Elargissement du contrôle pour toute l’organisation :
- Pilotage transversal de la structure
- Pilotage des activités et des processus.


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