lundi 3 décembre 2012

2.2. L’INTERDEPENDANCE DU CONTROLE DE GESTION ET DES POLES DE LA GESTION PARTIE 5

minimiser le stock est très utile en contrôle de gestion

b) – Evolution de l’organisation de la production
L’organisation industrielle mise en place au début du siècle avec l’explosion du secteur secondaire, en fonction des objectifs et des contraintes du moment, était fondée sur des lignes de production rigides, une régularisation assurée par des stocks de produits intermédiaires et finis, une planification de la production en amont à partir de prévisions de vente.
Cette organisation a constitué (et constitue encore pour de nombreuse entreprise) le cadre de référence de la fonction de production et donc du contrôle de gestion.


Dans le contexte actuel de la production, pour mieux atteindre le système d’objectifs – qualité, délai, coût, flexibilité.  Les entreprises mettent en place de nouvelles structures tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’organisation.
       -Dans le domaine de l’organisation de la production, on cherche à gérer des flux (et non des stocks qui coûtent cher), c'est-à-dire une suite d’opérations qui s’enchaînent sans attente (flux tendus) et à déclencher ces flux en fonction de la demande en aval (flux tirés).
      -Dans le cadre plus large des trois cycles « conception – fabrication – distribution », on cherche à intégrer toutes les étapes dans une approche transversale, décloisonnée, de processus.
      - En intégrant les relations de la production avec tous les partenaires extérieurs et en tenant compte de la sous-traitance, l’organisation englobe une partie de son environnement et devient un réseau.



1) La production en juste à temps
  Les flux tirés
La gestion de la production à flux tirés ou juste à temps peut-être définie de la manière suivante.
 La gestion de la production en flux tirés cherche à produire pour satisfaire :
-         La demande juste au moment où la vente doit avoir lieu
-         De la juste quantité et qualité demandées
Cette approche aboutit donc à l’apposé d’une production sur stock qu’elle cherche justement à réduire voire supprimer, d’où le nom de gestion des flux.
Cette démarche produite cherche donc à réduire les coûts et les délais en installant des procédures de production déclenchées par l’aval, par une demande effective, donc avec moins d’attente et de stock.
Le principe du juste – à – temps est davantage une modification organisationnelle qu’un changement technologique. L’aval (la demande) prévision de la production où le déclenchement vient de l’amont.

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