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dimanche 3 mars 2013

APPLICATION 4 DEUXIEME PARTIE

4.2 – La pertinence des systèmes d’information :

Vous avez dit système d’information ? Pour l’entreprise, son système d’information est la clé de sa performance. Reste à savoir s’il est efficace.

L’informatique est morte, vive les systèmes d’information. A en croire les gourous, le système d’information est le remède à tous nos problèmes. Réunissant deux mots magiques de notre temps, il ne peut que faire recette. Mais de quoi parle-t-on ? Il est de tous les colloques, il fleurit dans les organigrammes et dans les catalogues des consultants, mais il reste bien difficile à définir.

Pour les uns, c’est tout simplement un avatar du concept d’organisation qui a eu son heure de gloire dans les années 60.

Pour d’autres, c’est la nouvelle manière de parler de l’informatique quand on n’est pas informaticien.

Comme les systèmes d’information sont à la mode et qu’on ne peut aisément les  définir, que doit savoir un dirigeant qui se voit proposer de lancer une démarche « système d’information » ?

Retrouvons la  définition de l’un des pères fondateurs de la systémique, Jacques Mélèse, dès 1971 : « Le système d’information,  c’est l’ensemble des moyens et des communications qui assurent la saisie, la mesure, le contrôle, le stockage, le traitement et la distribution des informations. »

Sur cette base, il comprend aussi bien les informations, données, voix, images, textes, que les procédures, le stockage et le traitement, les équipements informatiques, les télécommunications et, bien sûr, les hommes. Une partie du système d’information est informatisée, une autre manuelle, c’est un point essentiel. Jourdain des temps modernes, nous avons tous un système d’informations, plus ou moins efficace, et nous ne le savons pas.

Or, pour l’entreprise, progresser dans la maîtrise de son système d’information représente la clef de sa performance. Comptabilité, personnel, production, marketing, vente, etc, chacun de ces systèmes a été construit pour faire face aux contraintes du moment, exigences légales pour les unes, nécessités opérationnelles pour les autres. Mais chacun joue sa propre partition, sans chef d’orchestre, et le résultat devient cacophonique. Impossible de s’y retrouver dans les données. Les réunions de service sont consacrées à se disputer sur le contenu de chaque donnée et non pas à les analyser pour agir.

Les entreprises agissent dans un univers mouvant et doivent identifier rapidement les enjeux et les risques. Se doter d’un système d’information performant, c’est avoir un outil de navigation fiable qui permet de savoir à tout moment où l’on se trouve, où l’on va et où sont les concurrents, tout en veillant au moral de l’équipage i Cohérence, fiabilité, rapidité en sont les caractéristiques de base.

Hier, l’informatique automatisait des domaines limités avec des traitements centralisés et peu d’échanges. Aujourd’hui, elle s’attaque à des problèmes transversaux complexes. L’erreur de conception ou d’exploitation coûte bien plus cher. Les difficultés techniques du passé ne sont rien au regard des erreurs conceptuelles du futur. La maîtrise des systèmes d’information ne doit pas se limiter à quelques privilégiés, elle doit devenir collective. La conception et la réalisation d’un système d’information sont des éléments stratégiques de l’entreprise qui imposent du temps, des moyens, une implication réelle de la direction. Les systèmes d’information ne se sous-traitent pas dans leur intégralité et doivent conjuguer les moyens et l’imagination des dirigeants, des utilisateurs, des informaticiens et parfois de conseils externes. L’informatique elle-même, c’est-à-dire le choix des solutions applicatives et des matériels, ne vient qu’en dernier ressort.

Le système d’information est le système nerveux de l’entreprise : il mérite tous les égards, et en particulier l’attention personnelle des dirigeants, pour faire face à la complexité et à l’incertitude.


LE SYSTEME COMPTABLE, LE PREMIER
DES SYSTEMES D’INFORMATION ?

L’on peut se poser les questions suivantes :

A-t-on volé aux comptables l’exclusivité de la représentation de l’entreprise ?

Le comptable est un fabricant d’images. Il donne une représentation formalisée de l’entreprise à travers l’information financière. Sa représentation est transversale, car chaque activité de l’entreprise génère des flux financiers dont le comptable assure l’agrégation sur la base de règles et de normes, au sein du plan comptable légal.

Où se trouve la vérité de la représentation de l’entreprise ?

Le comptable fait des photos périodiques sur le passé, au mieux sur le présent. Le dirigeant d’entreprise a besoin d’un film en temps réel sur la vie de son entreprise et d’images du futur. Il puisse des informations auprès de tous les acteurs de l’entreprise. D’autres que le comptable le renseignent … Si le traitement est assuré par les systèmes d’information opérants l’entreprise, la diffusion des informations  devient instantanée, et la cérémonie des comptes « en différé » n’intéresse plus.

Que deviennent donc les comptables ?

Ils doivent devenir les architectes de systèmes pour garantir la cohérence des multiples images internes et externes. Ils doivent réconcilier l’image réglementaire statique et les images de gestion dynamiques.




Sont-ils formés pour cela ?
Il faudrait orienter les futurs managers de la fonction comptable vers la conception de systèmes auditables, pertinents et utiles à la gestion. Il faut aussi leur donner une vision sur la technologie qui va révolutionner leur métier, comme les échanges de données informatisés ou les systèmes d’information pour dirigeants.

QUESTION 2 :

Déterminer les caractéristiques d’un système d’information pertinent et efficace.