mardi 15 janvier 2013

LIEN AVEC LES DISCIPLINES PLUS GENERALES PARTIE 8


La structure du processus de pilotage doit pour être efficace, être dotée des propriétés suivantes :
      -Etre capable de contrôler l’évolution du système opérationnel pour le placer et le maintenir sur la trajectoire prévue ;
       -Etre capable d’apprentissage en utilisant les résultats du passé (adaptations antérieures) pour prendre de nouvelles décisions compte tenu des informations reçues ;
        -Etre adaptatif, c'est-à-dire capable d’évoluer pour s’adapter rapidement aux modifications de l’environnement (notion de réactivité)
        -Etre stable vis-à-vis des perturbations extérieures.


Un des problèmes délicats restant à résoudre est celui de l’évaluation des objectifs et du seuil d’alerte à partir desquels le système de pilotage doit réagir en déclenchant des opérations de régulation. Il s’agit bien sûr d’un point capital qui sera développé ultérieurement, mais on peut noter d’ores et déjà qu’il y a là une limite pratique très sérieuse. L’idée centrale sur laquelle il convient d’insister est la suivante : à partir du moment où l’incertitude perturbe gravement la signification des données (notamment prévisionnelles), il serait dangereux de surveiller des objectifs à partir d’une seule évaluation même si celle-ci est statistiquement la plus probable.
Il est préférable de concevoir une plage de fonctionnement à l’intérieur de laquelle les variations par rapport à l’objectif ou aux prévisions sont considérées comme normales et ne déclenchent aucun processus particulier de régulation. Par contre, tout écart situé significativement en dehors de cette plage de fonctionnement, doit déclencher des actions correctrices immédiates.




Outre la notion de plage de fonctionnement, il faut également insister sur la notion de temps de réponse du système de pilotage. On a déjà noté que l’incertitude et la turbulence de l’environnement impliquait une réactivité plus forte du système de contrôle. Le temps de réponse peut avoir dans certains cas un aspect décisif pour la survie de l’organisation. D’une façon générale, plus les délais de réaction sont longs et plus les coûts éventuels associés à l’absence de régulation risquent d’être élevés.
Plus rapide est la réponse du système à un signal d’erreur plus le système a des chances de surcompenser tout retard dans le lancement de l’impulsion corrective coûte très cher et qui plus est, un « flux en retard » inadapté ou impropre peut causer une modification de la production produisant un effet oscillatoire.
Il est efficace pour une organisation de mesurer constamment et de faire à tout instant de petits ajustements. On peut même en arriver à la conclusion que les affaires reposent moins sur les prévisions à long terme que sur la possibilité de s’ajuster rapidement par petites touches aux conditions changeantes.
L’établissement du standard parfait est le problème de nombreux systèmes de contrôle.
Certains théoriciens affirment qu’il vaut mieux laisser les travailleurs établir leurs propres standards en pensant qu’ils seront plus à même de corriger les écarts apparaissant entre leurs activités et leurs buts s’ils ont établi ces derniers eux-mêmes.
Les standards doivent être aussi précis que possible et communiqués à toutes les personnes intéressés. De plus, la communication seule n’est pas suffisante, la compréhension est nécessaire. Dans les systèmes moins techniques, malheureusement les standards tendent à être flous.
On retrouve là, le problème de l’évaluation des standards et aussi celui de la motivation des agents.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire