3.14 Le
contrôle de gestion et l’approche sociale de l’organisation
a)
L’approche sociologique et psychologique
L’école des
relations humaines a profondément modifié les conceptions sur l’intégration des
individus dans l’entreprise.
Différentes
études ont mis en évidence les motivations affectives et l’importance de la
participation des acteurs de l’entreprise.
b)
L’approche béhaviouriale « l’homme main + cœur »
Ses aspects :
-Les
salaires et les conditions de travail ne suffisent pas à motiver les acteurs de
l’entreprise,
-La
productivité pourrait augmenter avec l’attention qui leur est portée et les
motivations sont plus fortes avec un degré de responsabilité plus élevé.
-L’individu
est capable de s’intéresser, de participer aux buts et aux activités de
l’organisation tout en essayant de réaliser ses propres objectifs.
-La
place des facteurs de satisfaction au travail, l’importance et la nécessité
d’enrichir et d’élargir les tâches et les responsables des acteurs de
l’organisation.
Le contrôle
s’en trouve modifié, dans son objectif et dans ses moyens il n’est plus
seulement ressenti comme une vérification du supérieur hiérarchique sur
l’exécutant. Le subordonné plus responsable peut s’autocontrôler, au moins pour
les tâches les plus courantes.
c)
L’approche socio-économique : « l’homme main + cœur +
tête »
Les études
menées depuis une trentaine d’années tout en corroborant l’analyse
béhaviouriale ajoutent une dimension supplémentaire en accordant des capacités
d’initiative, de créativité aux participants à l’organisation. D’où :
-Mise
en évidence de la double dimension de l’organisation technique et sociale.
-Les
individus ont des objectifs et que les buts de l’organisation dépendent des
coalitions des acteurs.
-L’identité
et la culture de l’entreprise comme moyens pour obtenir une meilleure
coopération et une symbiose plus forte des participants à l’organisation.
A l’issue de
ces courants, le contrôle en général et le contrôle de gestion en particulier
doivent s’orienter vers une dimension sociale. L’accomplissement d’une tâche
est fonction du comportement et des motivations de l’individu. Il faut donc que
le contrôle intègre ces facteurs pour bien jouer son rôle de mesure, de conseil
et améliorer les actions réalisées.
3.15 Le
contrôle de gestion après l’école des relations humaines
Le contrôle
de gestion peut être un outil de contrôle des individus mais aussi un
instrument de motivation et de participation.
Ce sont les
principes de contrôle des objectifs, la direction par les objectifs, la
direction participative par les objectifs, le système de sanction-récompense
qui seront abordés plus tard.
Le contrôle
de gestion dans l’approche des relations humaines est un moyen pour stimuler
des acteurs de l’organisation.
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