Le troisième principe consiste à
développer des techniques de présentation et de visualisation plus
perfectionnées, moins chères et plus souples.
d) L’approche « système
global »
Selon cette quatrième approche
on demande d’indiquer les besoins d’informations, puis on compare les résultats
aux informations fournies par les systèmes existants. Les sous-systèmes
nécessaires pour fournir les informations non disponibles sont alors identifiés
et on leur affecte des priorités.
e)
Les
avantages et inconvénients des quatre systèmes
La technique du sous-produit a
pour but d’assurer le traitement administratif de base de façon économique,
mais elle est la moins utile pour ce qui concerne l’information des dirigeants.
Trop souvent, ces derniers sont amenés à considérer des donnés provenant d’un
document à fonction unique (par exemple la paie), indépendamment d’autres
données significatives (par exemple, la productivité en usine par rapport à la
masse salariale).
L’approche défaitiste, qui met
l’accent sur le caractère changeant, hétérogène et subjectif des besoins en
informations d’un chef d’entreprises, a probablement évité de nombreux systèmes
et documents inutiles. Toutefois, elle accorde une trop grande place au rôle
stratégique du chef d’entreprise et à ses contacts personnels. Le système des
indicateurs-clés fournit une somme considérable d’informations utiles. Mais il
conduit aussi souvent à fournir à une équipe dirigeante de nombreuses variables
financières indifférenciées, au lieu de répondre aux besoins spécifiques d’un
dirigeant donné.
Seuls les besoins en données
actuelles du dirigeant sont pris en compte. Le processus du système global est
complet et permet de déceler les insuffisances des systèmes d’information
existants. Il a tous les problèmes des approches globales. Il coûte cher, et la
somme des données collectées est considérable (ce qui rend très difficile de
différencier la forêt des arbres), il dépend trop de l’état d’esprit de
l’analyste et s’ajuste mal aux besoins spécifiques de chaque dirigeant.
f)
L’approche
centrée sur les facteurs-clés de succès
Pour lutter contre la
surabondance et l’inutilité des informations produites au niveau de la
direction, il est souhaitable d’orienter le système d’information vers les
facteurs-clés de succès. Cela permet de limiter la quantité d’information et
d’en augmenter la pertinence.
La méthode s’articule autour de
chaque dirigeant et de ses besoins courants en informations, qu’il s’agisse
d’informations subjectives ou objectives. Elle permet d’identifier les besoins
en informations de la direction d’une manière claire et significative.
Quel que soit le secteur
concerné, les facteurs-clés de succès sont le petit nombre de domaines dans
lesquels les résultats, s’ils sont satisfaisants, assurent une bonne
performance d’ensemble de l’entreprise.
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