mardi 22 janvier 2013

LIEN AVEC LES DISCIPLINES PLUS GENERALES PARTIE 11

le fonctionnement du système en contrôle de gestion

Le troisième principe consiste à développer des techniques de présentation et de visualisation plus perfectionnées, moins chères et plus souples.


d) L’approche « système global »
Selon cette quatrième approche on demande d’indiquer les besoins d’informations, puis on compare les résultats aux informations fournies par les systèmes existants. Les sous-systèmes nécessaires pour fournir les informations non disponibles sont alors identifiés et on leur affecte des priorités.


e)      Les avantages et inconvénients des quatre systèmes
La technique du sous-produit a pour but d’assurer le traitement administratif de base de façon économique, mais elle est la moins utile pour ce qui concerne l’information des dirigeants. Trop souvent, ces derniers sont amenés à considérer des donnés provenant d’un document à fonction unique (par exemple la paie), indépendamment d’autres données significatives (par exemple, la productivité en usine par rapport à la masse salariale).
L’approche défaitiste, qui met l’accent sur le caractère changeant, hétérogène et subjectif des besoins en informations d’un chef d’entreprises, a probablement évité de nombreux systèmes et documents inutiles. Toutefois, elle accorde une trop grande place au rôle stratégique du chef d’entreprise et à ses contacts personnels. Le système des indicateurs-clés fournit une somme considérable d’informations utiles. Mais il conduit aussi souvent à fournir à une équipe dirigeante de nombreuses variables financières indifférenciées, au lieu de répondre aux besoins spécifiques d’un dirigeant donné.
Seuls les besoins en données actuelles du dirigeant sont pris en compte. Le processus du système global est complet et permet de déceler les insuffisances des systèmes d’information existants. Il a tous les problèmes des approches globales. Il coûte cher, et la somme des données collectées est considérable (ce qui rend très difficile de différencier la forêt des arbres), il dépend trop de l’état d’esprit de l’analyste et s’ajuste mal aux besoins spécifiques de chaque dirigeant.


f)       L’approche centrée sur les facteurs-clés de succès
Pour lutter contre la surabondance et l’inutilité des informations produites au niveau de la direction, il est souhaitable d’orienter le système d’information vers les facteurs-clés de succès. Cela permet de limiter la quantité d’information et d’en augmenter la pertinence.
La méthode s’articule autour de chaque dirigeant et de ses besoins courants en informations, qu’il s’agisse d’informations subjectives ou objectives. Elle permet d’identifier les besoins en informations de la direction d’une manière claire et significative.
Quel que soit le secteur concerné, les facteurs-clés de succès sont le petit nombre de domaines dans lesquels les résultats, s’ils sont satisfaisants, assurent une bonne performance d’ensemble de l’entreprise.

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