dimanche 3 février 2013

CONCLUSION MODULE 1 PARTIE 2

2-LES NOUVEAUX BESOINS LIES A LA CRISE ECONOMIQUE


Les effets profonds et durables de la crise économique ont engendré de nouveaux besoins en matière de contrôle de gestion. Les effets de la stagnation de l’activité économique, de l’accroissement de la concurrence internationale, de l’inflation de la turbulence de l’environnement ont accru sensiblement la vulnérabilité des entreprises. La réduction de cette vulnérabilité implique des nouvelles méthodes d’analyse dont l’objectif est :



1-D’accroître la réactivité de l’entreprise en concevant un système d’information plus sensible analogue à un système d’alerte précoce et permettant une adaptation rapide aux modifications de l’environnement ainsi qu’une meilleure saisie des opportunités nouvelles.



La réactivité du système d’information est un concept central qui suppose à la fois la rapidité d’obtention des informations et leur utilisation effective pour la prise de décisions.



Cette notion implique une conception assez particulière du contrôle de gestion au niveau des relations politiques-budgets-contrôle.



Du système de contrôle au système de pilotage il y a davantage une révolution qu’une évolution. Il faut essayer de repérer la situation d’une unité à l’intérieur d’une plage de fonctionnement dont les contours sont de plus en plus difficiles à cerner, compte tenu de la turbulence de l’environnement et du climat social.



L’interprétation classique des écarts et le système de « sanctions-récompenses » qui lui est associé doivent être remplacés ou du moins confortés par un système centré sur la réactivité. La constatation et l’analyse des écarts doivent faire une place plus grande à la simulation des initiatives à tous les niveaux de la prise de décision. Il s’agit moins de constater un écart qui par ailleurs est fatal que d’inciter et de mobiliser les agents vers des nouvelles actions prises au vu d’un constat à un moment donné. Le système budgétaire est alors davantage un bilan des « initiatives » qu’un état chiffré comparatif.







2-D’améliorer la compétitivité réelle de l’entreprise par un diagnostic permanent des stratégies et des politiques menées dans l’entreprise à partir d’un système d’information corrigé des effets de l’inflation et basé sur les facteurs-clés de succès de l’entreprise.



La signification de l’information dépend des moyens mis en œuvre pour remédier aux différents biais inflationnistes et de la qualité des outils mis au point à partir des données corrigées.



A titre d’exemple, une telle action, pourra porter sur les domaines suivants :

 -Perfectionnement des instruments et représentation des phénomènes qualitatifs (notamment sur le plan socio-technique)

 -Retraitement des documents de synthèse et redressement des évaluations (comptabilité d’inflation, méthode des surplus) étant entendu que de tels documents restent trop globaux pour le diagnostic de compétitivité,

-Amélioration des méthodes classiques d’analyse des coûts par une mesure de la localisation de l’inflation, un  développement des approches en volume, un couplage mesure-fonction technique des coûts (du type analyse de valeur bien conçue), la mise au point de nouveaux indices permettant de refléter le degré de sensibilité à l’inflation, le degré de maîtrise, le degré d’identification (coûts cachés).

 -Meilleure segmentation de l’information permettant une mesure plus complète de la rentabilité et faisant apparaître outre son niveau réel, sa qualité et sa durabilité.


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