3-1-Evolution des organisations :
Organisation classique
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Organisation qualifiée
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Organisation qualifiante
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Savoirs
acquis
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Savoirs supérieurs à l’organisation antérieure mais acquis en
formation initiale
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Savoirs en
développement
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Savoir-faire non mobilisés
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Savoir-faire rodés par l’expérience
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Savoir-faire s’adaptant aux éléments nouveaux.
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Prescription des tâches élémentaires (rationalisation du
travail)
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Organisation
prescrite
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Organisation à structurer (propositions à élaborer)
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Organisation
stable
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Organisation
stabilisée
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Organisation flexible (adaptation au contexte)
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Déresponsabilisation dans le travail
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Initiative dans le travail
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Initiative liée à l’organisation
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Centrée sur l’exploitation courante
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Centrée sur l’exploitation courante
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Articulation forte entre exploitation courante et innovation
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cloisonnement
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Décloisonnement fonctionnel
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Décloisonnement fonctionnel
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Traitement de l’information centralisé
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Transmission d’informations
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Transmission des objectifs
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Pas d’informations économiques transmises
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Informations économiques transmises aux agents
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La stratégie est réappropriée
par l’équipe |
Hiérarchie forte
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Hiérarchie raccourcie
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Equipe par projet
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QUESTION 1
Expliquer les évolutions retracées et
résumées dans ce tableau
3.2-La
gestion des processus :
Transversalité,
gestion des flux, organisation horizontale, management des projets, gestion des
interfaces entre les fonctions, réingénierie des processus … le thème du
décloisonnement de la gestion des entreprises, de la recherche d’une meilleure
coordination entre les unités et les acteurs concourant à la réalisation d’un
même projet ou contribuant au fonctionnement d’un même processus, apparaît avec
force depuis quelques années dans les réflexions sur la gestion des entreprises
et dans les actions de changement conduites par celles-ci.
1. Les sources
du mouvement :
Depuis
quelques années, l’organisation des entreprises industrielles a connu des
bouleversements profonds. Juste-à-temps, gestion en flux tendus furent les mots
qui désignèrent la recomposition des processus de production passant par des
opérations des postes de travail, de diminution des temps, de changement
d’outils et de fabrication, de réduction des aléas (pannes …) et de maîtrise de
la qualité, de changement des systèmes de pilotage des flux physiques, de
développement de partenariat client-fournisseur … Cet ensemble de changements a
permis de réduire les délais de fabrication, les stocks, les coûts, la
non-qualité et de mieux respecter les délais prévus, d’améliorer la flexibilité
de l’entreprise.
Il constitue
en quelque sorte, un nouveau « modèle » de
l’entreprise, et, en s’appuyant sur une forte décentralisation, une polyvalence
accrue du personnel, la réduction de nombre de niveaux hiérarchiques, comporte
déjà les principaux traits de « l’entreprise-processus » que
l’on voit apparaître maintenant par extension de démarches analogues à d’autres
domaines que celui de la production.
Mais déjà
auparavant les démarches qualité avaient été amenées à porter un regard
transverse sur l’entreprise, à s’intéresser à l’ensemble des activités
constituant un processus de production, quel que soit le rattachement
hiérarchique à tel ou tel service de ces activités : le contrôle
statistique des processus s’attache à analyser les enchaînements d’activités
conduisant à la réalisation d’un produit fini ou semi-fini afin de prévenir et
de maîtriser à chaque étape les non-conformités ; les démarches d’analyse
des causes des problèmes et de recherche des
leviers d’action pour y remédier font apparaître que ceux-ci se situent
dans d’autres services que celui où on en constate les conséquences ; là
aussi apparaît la nécessité de considérer l’ensemble d’un processus et de mieux
coordonner ses activités pour l’améliorer.
Cet intérêt
pour les processus ne s’est d’ailleurs pas limité au seul domaine de la
production ; les relations avec les clients et les fournisseurs par les
processus de prise de commande-facturation-règlement donnent lieu à des
enchaînements d’opérations dans des services divers ; il en est de même
pour de multiples opérations administratives ou comptables au sein des
entreprises.
Cela a donc
conduit à travailler à la recherche d’une meilleure organisation de ces
processus, à s’assurer de la fiabilité et de la qualité de ceux-ci par des
démarches analogues à celles appliquées pour des processus productifs.
Les
démarches dites « de réingénierie » des processus se situent dans cette
ligne, mais en visant des sauts de performances drastiques par des refontes
complètes et rapides.
Bien
entendu, tout cela n’a rien de spécifique à l’entreprise industrielle et
concerne les secteurs les plus divers (assurances, banques, services publics
…).
Par
ailleurs, dans les secteurs industriels, un autre champ de réflexion et
d’action a été très fécond ces dernières années, c’est celui du management des
projets de développement des nouveaux produits.
En
particulier, dans les secteurs où la dimension produit est forte (automobile,
informatique …) et où le lancement des produits nouveaux représente un enjeu
stratégique majeur pour l’entreprise, le souci de mieux maîtriser ces
processus-projets inter fonctionnels que sont les développements produits a
conduit à des progrès significatifs : réduction des délais de
développement, ingénierie concourante, maîtrise des coûts dès la phase de
conception.
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