lundi 25 février 2013

APPLICATION 3 SUITE ET DEUXIEME PARTIE

Ces différentes approches mettent l’accent sur trois priorités :

1° La prise en compte du point de vue du client

2° La flexibilité de l’entreprise, sa capacité à s’adapter dans un univers incertain.

3° La maîtrise des performances (qu’il s’agisse des coûts, des délais, de la qualité ou de toute autre caractéristique permettant de se différencier des concurrents et de satisfaire les demandes d’un segment de clientèle) ; et cela passe par une meilleure coordination entre les participants aux différents processus et projets permettant d’apporter ces prestations, cette valeur au client.



Mais l’expérience montre aussi que la mise en œuvre d’une gestion des processus et des projets dépend d’évolutions dans plusieurs domaines :

          -Evolutions dans la structure d’organisation (ex. redéfinition des rôles respectifs des responsables projets ou processus, vis-à-vis des directions de métiers)

           -Evolutions dans les démarches de gestion des ressources humaines (exemples gestion des carrières modes d’évaluation des membres des équipes projets ou processus, mécanismes d’apprentissage et de formation) ;

            -Evolutions aussi dans les démarches de contrôle de gestion

C’est ce dernier aspect que nous allons maintenant examiner rapidement.



2-Une évolution nécessaire du contrôle de gestion :

Il  y a déjà un certain temps quel a nécessité de « réinventer le contrôle de gestion » a été proclamée par différents théoriciens. A cet égard, le diagnostic semble clair : une perspective trop exclusivement axée sur les budgets, le reporting et la gestion des centres de responsabilité, est trop pauvre pour permettre un réel pilotage de l’action.

Le défi qui est lancé à la fonction contrôle de gestion et aux différents responsables opérationnels et fonctionnels qui mettent en œuvre dans l’entreprise le pilotage est multiple.



     -Passer d’un référentiel rentabilité à un référentiel stratégique : c’est-à-dire construire le système de pilotage sur les facteurs clés de succès de l’entreprise (garants de sa rentabilité à moyen terme), ce qui implique non seulement d’identifier ceux-ci mais aussi de repérer les contributions que peut apporter chaque activité à la réalisation de cette stratégie, à la création de valeur par l’entreprise.



     -Assurer non seulement l’évaluation des performances, mais aussi l’identification des leviers d’action pour maîtriser les performances, la construction de plans d’action et leur suivi à l’aide d’indicateurs de pilotage.

      -Piloter non seulement les centres de responsabilité et les produits, mais aussi les processus et projets transverses.

       -Passer d’un suivi très fortement marqué par le cycle de la comptabilité (résultat annuel) à un pilotage axé sur les différents cycles (court terme, long terme) pertinents dans chaque cas spécifique d’entreprise.



En ce sens, le pilotage de l’entreprise a lui aussi besoin de décloisonnement : une situation où les uns s’occupent de planification et de suivi des coûts et de la rentabilité, les autres de délai, d’autres encore de qualité, de coordination technique, avec une faible intégration de ces différents aspects, paraît peu satisfaisante. De la même façon, l’articulation entre les orientations stratégiques et la coordination au quotidien apparaît trop souvent comme imparfaite. C’est pourquoi les systèmes de pilotage ou encore de contrôle de gestion stratégique tendent de plus en plus à s’appuyer sur la notion de processus. La coordination entre les activités y est souvent assurée par la présence de pilotes et de groupes de pilotage de processus.







Cela permet de faire le lien entre la stratégie de l’entreprise et la gestion au quotidien de ses multiples activités et vise également à assurer une intégration accrue de la gestion des différentes activités constituant un processus. Cette intégration port sur les différentes dimensions de la performance (coût, délai, qualité et performance technique …). Elle nécessite que l’on définisse clairement les rôles respectifs des pilotes transverses et des responsables hiérarchiques, et que l’on modifie les modes d’élaboration des budgets.

QUESTIONS

     1-Comment l’approche par les processus peut-elle améliorer le fonctionnement des organisations et leur performance ?

2-Quelles peuvent être les conséquences pour le contrôle  de gestion ?




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