vendredi 30 novembre 2012

2-2-L’INTERDEPENDANCE DU CONTROLE DE GESTION ET DES POLES DE LA GESTION PARTIE 1

Le contrôle de gestion, un outil puissant de suivi

Au fur et à mesure de la mise en exergue des différentes fonctions de l’entreprise et de l’importance des interdépendances entre les quatre pôles de la gestion production – commercial – finance – ressources humaines, les gestionnaires étendent leurs demandes aux outils du contrôle de gestion.



2.2.1. Les fonctions premières du contrôle de gestion
a –Le domaine spécifique de la production
Avec  les grandes entreprises industrielles du début du 20e siècle, les responsables et décideurs de la production apparaissent comme les acteurs stratégiques essentiels de l’entreprise. L’objectif essentiel de productivité et de rendement quantitatif aboutit à des choix de production bien délimités :
 -Une production de masse,
 -Des produits faiblement diversifiés,
 -Une division du travail et une centralisation des responsabilités.
Le premier champ d’action du contrôle de gestion se limitait alors à la gestion de la production dans un objectif de productivité et de rationalisation, dans une organisation taylorienne et une approche quantitative de la résolution des problèmes.
b) – Le contrôle de gestion comme outil de suivi opérationnel
Les responsables de la production ont alors besoin d’outils et de démarche pour effectuer un suivi opérationnel de court terme.
Il faut contrôler la réalisation des actions, déterminer des écarts par rapport à des objectifs fixés. Le calcul des coûts de production permet d’orienter les actions futures pour les produits (par exemples : nouveaux prix de vente, nouvelle quantité) et pour les opérateurs (par exemple : taux de rémunération, heure de travail …)


2-2-2 Evolution de la prédominance des fonctions de l’entreprise
a) – Les différentes phases, de domination des domaines de gestion
A partir de la décennie 60, une deuxième période apparaît pour l’ensemble des entreprises : la fonction commerciale. Après la forte absorption de la demande, la saturation apparait et les exigences du marché se traduisent par une diversité et une qualité accrues des produits. L’entreprise doit alors appliquer la démarche mercatique (l’inverse de celle du producteur dans la phase précédente) pour connaître son marché avant de produire les biens qui seront acceptés.

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire