3.2 LES PRINCIPAUX APPORTS DE LA THEORIE DES
SYSTEMES AU CONTROLE DE GESTION
On a vu précédemment que le contrôle de gestion pouvait se concevoir
entre les deux bornes extrêmes du contrôle classique et cybernétique, ce dernier
empruntant une partie de ses concepts à la théorie des systèmes appliquée à la
gestion des entreprises. Il est donc utile de revenir sur ce point en rappelant
brièvement les apports essentiels de cette théorie et leur utilité en matière de
contrôle de gestion.
3.21 La notion de système
Une étude des éléments d’un corps pris isolément est insuffisante. Seule
l’analyse des interrelations des sous-parties entre elles et leurs conséquences
pouvait donner une explication proche de la rationalité du mode de
fonctionnement de l’ensemble.
Le mécanisme de
fonctionnement d’une action :
Pour contrôler une action finalisée, « la circulation de l’information nécessaire
au contrôle (de la réalisation de l’action) doit former une boucle fermée
permettant d’évaluer les effets de ses actions et de s’adapter à une conduite
future grâce aux performances passées. »
On qualifie de « feed-back »
le retour de l’information vers la source de l’action.
BOUCLE PRIMAIRE DE FEED-BACK
En développant
cette observation, on peut aboutir au constat de certains théoriciens qui
considèrent qu’un SYSTEME est avant tout un « corps » (que l’on nomme « boîte noire ») traversé par des flux.
A
l’entrée de la « boîte » ce flux représente un stimulus
« X », et à la sortie une réponse « Y », réinjectée à
l’entrée grâce à la boucle de rétroaction (boucle du feed-back), engendrera un
signal supplémentaire « d(y) » transformant ainsi le stimulus initial
en : « X + d (y) ».
Le
problème réside dans la détermination de la nature de la boucle de rétroaction.
Celle-ci peut en effet être positive, auquel cas elle amplifie le phénomène à
la sortie. Par contre si la boucle de « feed-back » est négative,
elle amortit le phénomène.
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